Le tribunal administratif de Lille a rendu le 9 janvier dernier un jugement par lequel il reconnaît une faute de l’État dans sa lutte contre la pollution de l’air pour n’avoir pas pris, pour l’agglomération lilloise, un plan de protection de l’atmosphère susceptible de réduire, conformément aux exigences communautaires, le dépassement des valeurs limites de particules fines – PM10 – et de dioxyde d’azote.
L’agglomération lilloise n’est pas visée par la Cour de Justice de l’Union Européenne dans sa décision du 24 octobre 2019 (affaire C‑636/18) condamnant la France pour violations de ses obligations communautaires en matière de lutte contre la pollution de l’air ; elle ne figure pas non plus au nombre des zones administratives de surveillance de la qualité de l’air visées par le Conseil d’Etat dans sa décision du 12 juillet 2017 (n°394254).
Pour autant, le tribunal a considéré que cette « circonstance ne permet pas, à elle seule, de démontrer que les conditions de mise en œuvre du plan interdépartemental de protection de l’atmosphère du Nord-Pas-de-Calais approuvé le 27 mars 2014, pour mettre fin aux insuffisances du précédent plan adopté en 2007, seraient satisfaisantes », une partie significative de la population lilloise restant exposée à des dépassements des valeurs limites de manière persistante.
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