Plainte pour pollution des Calanques sud de Marseille

22 habitants du 8ème arrondissement de Marseille et 7 associations déposent plainte pour mise en danger délibéré de la vie d’autrui mardi 30 juin au TGI de Marseille.

Ils estiment être soumis à une pollution importante : arsenic, plomb, cadmium, amiante…

La négligence des pouvoirs publics et de l’actuel propriétaire du site industriel qui a fermé ses portes en 2009 sera démontrée.

La pollution des sols, la pollution de l’eau et les déchets abandonnés sont le résultat de l’héritage industriel qui  fait porter sur le secteur les stigmates des activités industrielles particulièrement polluantes qui s’y sont développées.

Alors que le 8ème arrondissement est un quartier attractif et résidentiel qui, depuis 2012, est devenu le Parc National des Calanques, le littoral sud de Marseille conjugue aujourd’hui espaces naturels d’exception et pollution aux métaux lourds et métalloïdes.

Les sites industriels historiques des Calanques, en l’absence de remise en état ou a minima de mise en sécurité adéquate, sont à l’origine de nuisances importantes présentant un risque certain pour la santé.

Que l’on soit riverain, touriste ou usager du Parc National des Calanques l’exposition à une multitude de polluants est inévitable.

La pollution du littoral sud de Marseille constitue donc un problème majeur de santé publique, ainsi qu’une source d’atteinte à l’environnement, qui demeure sans réponse adaptée.

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Amiante: Metaltemple Aquitaine à Fumel

Par un arrêt important du 22 juin 2020, la Cour administrative d’appel de Bordeaux confirme la décision des premiers juges et rejette la requête en appel du Ministre du travail relative à l’extension de période d’inscription de l’établissement Metaltemple Aquitaine de Fumel, sur la liste des établissements ouvrant droit au bénéfice d’un départ anticipé à la retraite pour les travailleurs exposés à l’amiante (ACAATA).

Ainsi, l’arrêté d’extension intervenu en cours de procédure, le 12 février 2019, est-il légal et l’établissement reste inscrit jusqu’en 2012 année incluse. Cet arrêté a prolongé l’inscription de la fonderie de 1997 à 2012 à la suite du jugement du tribunal administratif de Bordeaux du 26 avril 2018.

Les magistrats ont jugé en appel que le désamiantage sauvage qui avait lieu au sein de l’usine constituait une activité significative de décalorifugeage (et donc de calorifugeage, conformément à l’article 41 de la loi du 23 décembre 1998) jusqu’à cette année-là.

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Amiante : des agents du Tripode devant la Cour administrative d’appel de Nantes

Article publié dans le journal OUEST FRANCE, le 13 juin 2020, sous la plume de Bertrant MERLOZ.

Nantes. Ils travaillaient à l’Insee ou aux Affaires étrangères. Près de 90 fonctionnaires devraient obtenir réparation en appel, si la cour suit le rapporteur public.

«  Pour cette épée de Damoclès au-dessus de la tête de mes clients, je ne demande pas l’aumône, mais une juste indemnisation.  » Les mots forts de l’avocat François Lafforgue ont ponctué, hier, la deuxième audience de la semaine consacrée par la justice administrative nantaise à l’indemnisation des personnels ayant fréquenté le Tripode, cet immeuble nantais saturé d’amiante.

Mardi, 79 agents de l’Insee, exposés entre 1972 et 1993, avaient entendu le rapporteur public préconiser la condamnation de l’État. Entre 1 500 € et 8 000 € selon le degré et la durée d’exposition à l’inhalation de ces fibres cancérogènes. Présentes à un «  niveau intermédiaire  » dans le bâtiment fermé en 1993 et détruit en 2005, elles sont à l’origine de 42 maladies professionnelles recensées.

«  Incroyable injustice, il n’y a aucune relation entre la dose inhalée et la gravité des effets, rappelle l’avocat. On peut avoir été exposé toute sa carrière sans être touché… Ou développer une maladie de la plèvre après un an et demi, comme cet agent de l’Insee qui ne serait pas indemnisable à cause d’une durée d’exposition trop courte.  »

Préjudice moral d’anxiété

Hier, le rapporteur public de la cour administrative d’appel était lié par sa propre jurisprudence dans l’examen de neuf dossiers de fonctionnaires du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Un an plus tôt à la même barre, il avait en effet jugé recevable une première demande – considérée hors délai en première instance – et reconnu la faute de l’administration dans la prévention du risque. Ainsi que le principe d’une réparation du préjudice moral d’anxiété à l’idée de développer une pathologie liée. Une décision devenue définitive, l’État ayant renoncé à se pourvoir en cassation.

Le magistrat, dont l’avis est généralement suivi par les juges, en est resté, à l’audience, à une analyse au cas par cas (entre 2 000 € et 6 000 €), écartant le principe d’une réparation forfaitaire, demandée par les requérants.

Mais il a entrouvert la porte d’une prise en compte (5 000 € supplémentaires) du préjudice de troubles dans les conditions d’existence, reconnu pour un requérant justifiant d’un suivi médical pénalisant. Délibéré le 7 juillet.”

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L’annulation du Permis Exclusif de Recherches de Mines de Couflens

Maîtres François LAFFORGUE et Hermine BARON, du cabinet TTLA, ont obtenu la confirmation de l’annulation du Permis Exclusif de Recherches de Mines de Couflens devant la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux.

Dans sa décision, la Cour invoque principalement des manquements en rapport avec la consultation publique : « Le public ayant été consulté du 15 au 30 avril 2016, il ne pouvait avoir connaissance des engagements pris en octobre 2016 par les sociétés Apollo Minerals Ltd et Equatorial Ressources Ltd. […] Eu égard à l’intérêt qui s’attache à la qualité et à l’exhaustivité des indications à fournir sur les capacités financières de l’exploitant, le public a ainsi été privé d’une garantie consistant à une information complète sur ce point, […]. Le permis de recherche en litige a, dès lors, été délivré à l’issue d’une procédure irrégulière. »Contacts :

  • Commune de Couflens, 07 85 64 21 61

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Amiante : les ouvriers de l’État partis dans le privé conservent le droit à l’ASCAA

Par un arrêt du 10 juin 2020, le Conseil d’État se prononce sur le droit au bénéfice de l’allocation spécifique de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (ASCAA).

En l’espèce, un ancien ouvrier de l’État demande à bénéficier de l’ASCAA alors qu’il est parti travailler dans le privé. L’État lui refuse alors le bénéfice de l’allocation au motif qu’il n’était plus ouvrier d’État au moment où il l’a sollicitée.

Le Conseil d’État vient de rejeter le pourvoi formé par le Ministre à l’encontre l’arrêt de la Cour administrative d’appel de Marseille qui donnait droit au requérant, au motif que le principe d’égalité interdit à l’administration d’exclure du dispositif les ouvriers de l’État qui n’ont plus cette qualité au moment de leur demande.

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Fos-Sur-Mer: “Les sacrifiés de la pollution

Intervention de Me Julie ANDREU, avocat au sein du Cabinet TTLA, dans l’émission “C Politique”, sur la pollution de Fos-sur-Mer “les sacrifiés de la pollution”:

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Victime des essais nucléaires

Dans une loi pourtant consacrée à « la crise sanitaire et aux conséquences de l’épidémie », le Parlement a adopté un amendement rendant rétroactive la loi instaurant des critères plus restrictifs pour établir le droit à indemnisation des victimes des essais nucléaires en Polynésie française.

À lire:


Article paru dans Mediapart:
https://www.mediapart.fr/journal/france/040620/la-france-recule-sur-les-indemnisations-des-victimes-des-essais-nucleaires?onglet=full

La 1ere France TV Info:
https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/nucleaire-commission-mixte-paritaire-reintroduit-effet-retroactif-amendement-tetuanui-838790.html

Contacts :

AVEN – Jean-Louis Camuzat – 06.72.77.33.65 / Jean-Luc Sans – 06.27.93.50.03

Cabinet TTLA – Me Labrunie – 01.44.32.08.20 – cabinet@ttla-avocats.com

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